Où prendre sa retraite à l’étranger ?

Dépenser la retraite à l’étranger est devenue une alternative attrayante qui vous permet de couler des jours heureux dans les pays où le coût de la vie est plus attrayant. Dans cet article, nous faisons le point sur certains sujets importants à considérer avant d’expatrier en tant que retraité.

Dans quel pays expatrier ?

Choisir un pays étranger pour prendre sa retraite nécessite une longue préparation au niveau personnel, financier, fiscal, etc. Le choix du pays dépend de tout le monde, en fonction de ses préférences et de son budget.

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Conseil : afin d’éviter un éventuel choc culturel trop grave à la suite d’une expatriation mal planifiée, il est conseillé de bien connaître la culture, les habitudes, le climat, etc. du pays de votre choix, mais surtout d’y aller quelques semaines avant de prendre sa décision finale.

Comment percevoir une pension à l’étranger ?

Au niveau de la pension, son montant reste inchangé, quel que soit le pays choisi. Les formalités à accomplir sont très simples, car pour recevoir la retraite dans un autre pays, il suffit d’informer la Caisse nationale d’assurance vieillesse et la Caisse de pension de sa circonscription du changement de résidence. L’envoi régulier d’un certificat de résidence à la Caisse de pension sera nécessaire pour percevoir sa pension.

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S’ il existe un accord de sécurité sociale entre la France et le pays d’accueil, le retraité n’aura qu’à retirer sa pension de l’organisme local responsable de l’assurance vieillesse, qui assurera la liaison avec la caisse française. Si cette solution n’est pas disponible, la pension sera envoyée directement à partir de la caisse française où la cotisation a été versée.

Pour recevoir une pension, un expatrié retraité peut soit ouvrir un compte bancaire dans son pays d’accueil pour y recevoir le montant de sa retraite, soit percevoir sur son compte en France et effectuer un virement par la suite.

Retraite à l’étranger, qu’en est-il de l’avantage fiscal ?

Vivre à l’étranger est une bonne alternative pour les retraités qui souhaitent bénéficier d’un allégement fiscal, car le changement d’adresse implique un changement de domiciliation fiscale. Par conséquent, la pension n’est plus assujettie au CRDS et au CSG. Toutefois, elle peut faire l’objet d’une fiscalité locale, ce qui est plus ou moins intéressant, selon le pays d’accueil. Il convient également de noter qu’une contribution sociale d’environ 2,8% peut être appliquée à la source.

Si les intérêts économiques du pensionné sont en France ou s’il y reste plus de 183 jours par an, les impôts resteront prélevés en France. Si tel n’est pas le cas, l’imposition sera effectuée conformément à la convention fiscale liant la France à l’hôtellerie du pays. Attention, il est important de noter que si aucun accord n’est en vigueur entre les deux pays, la pension pourrait être soumise à une double imposition.

Qu’ en est-il de la couverture médicale ?

La couverture sanitaire, qui est souvent au centre des préoccupations des retraités qui souhaitent résider à l’étranger, diffère d’un pays à l’autre. pays.

Si le pays d’accueil fait partie de l’Union européenne ou de la Suisse, le retraité peut bénéficier d’une couverture sanitaire locale. Autrement, il doit verser une somme forfaitaire ou une cotisation équivalant à 3,5 % du montant de sa pension à la CFE ou à la Caisse des Français de l’étranger.

Il existe également une assurance pour les expatriés retraités qui complètent le régime CFE. Dans certains cas, en particulier dans les pays où le coût des soins médicaux est élevé, cela peut être très utile. Il convient de rappeler que la CFE rembourse les soins médicaux sur la base des taux de remboursement de la sécurité sociale française. Dans de nombreux pays, les remboursements des CFE peuvent ne pas être suffisants pour couvrir tous les soins. De plus, ce type d’assurance offre une assistance et des garanties de responsabilité civile qui ne sont pas couvertes par la CFE.