Les dérives du mouvement des bonnets rouges en Bretagne
La goutte d’eau ultime qui a fait déborder la vase c’est le fameux l’écotaxe, un impôt fondé sur des principes justes mais tellement mal ficelé qu’il pénalise en premier lieu les producteurs locaux. Le plus inattendu de tout le monde est la dérive de la manifestation des bonnets rouges en Bretagne. Des responsables politiques de gauche et aussi de droite, des syndicalistes, divers chefs d’entreprise sont en sur les têtes d’affiche de la manifestation de contestation breton.
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Leur ultimatum a expiré ce mercredi à midi. Faute d’avoir gain de cause, de nouvelles actions seront promises dans les prochains jours.
La dérive est là : le mouvement breton contre l’écotaxe cacherait sous ses bonnets rouges et ses revendications sociales des « dérives autonomistes ».
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Les bonnets rouges sont un rassemblement de la région. Ils se veulent être le signalement de la région bretonne qui fait tenir ce mouvement et demande un « droit à l’expérimentation ».
Un spécialiste qui épingle des figures du mouvement, comme l’entrepreneur Alain Glon, président de l’Institut de Locarn, un think tank patronal, et le maire de Carhaix, Christian Troadec.
Le projet des bonnets « se résume en un mot, autonomie », qui cache « le droit d’en finir avec la République et ses lois contraignantes ». Les bonnets rouges divulguent un « discours ethniciste» visant à une «labellisation de la Bretagne sur base identitaire ».
On note même l’apparition de « gwen ha du » emblème de la Bretagne, «sinistre drapeau noir et blanc, inventé par un druide raciste comme symbole antirépublicain.
Les critiques contiennent une réapparition du nationalisme breton, disparu depuis deux décennies du paysage politique français, prompt à présenter « Paris » ou « la France » comme responsable des maux de la Bretagne, et dont la particularité est d’être animée par un noyau de patron.
Les solutions ?
Deux solutions sont dans la main du gouvernement. La première est la dissolution de zone Euro suivie d’une dévaluation qui peut redonner sa compétitivité à l’industrie et à l’économie française.
La seconde solution est la refonte de l’écotaxe afin d’en faire un mécanisme protecteur des productions locales face aux productions à longues distances.