Une réunification des bretons, un mauvais débat d’après Jean-Marc Ayrault
Depuis l’annonce de la volonté de François Hollande de passer de 22 à 15 régions, les partisans de la réunification de la nation bretonne ont entrevu une lueur d’espoir, et ont même commencé à se faire entendre. Mais le premier ministre Jean-Marc Ayrault a tenu à mettre les points sur les « I », la Loire-Atlantique ne sera pas rattachée à la région Bretagne.
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Un peu d’histoire
À la fin de la chute de l’Empire romain, la péninsule armoricaine a connu plusieurs vagues d’émigrations de la population d’origine de l’île de la Bretagne, qui sont devenues dominantes. C’est ainsi que cette région qui regroupe de nos jours la région Bretagne, et la Loire-Atlantique a été appelée « La Bretagne », le pays de Bretons. Officiellement, la Loire-Atlantique faisait partie de la province de la Bretagne jusqu’en 1970. C’est lors de la création des régions administratives françaises en 1956 que la Loire-Atlantique a été rattachée au Pays de la Loire.
Un débat très actif
Cette question de réunification est un débat surtout actif depuis quelques décennies avec l’apparition dans les années 70 de deux associations encore actives, la B5 ou La Bretagne à cinq départements, et le CUAB, la Comité pour l’unité administrative de la Bretagne. Les militants pour le rattachement avancent plusieurs arguments, dont la langue par exemple, mais aussi la culture, qui caractérisent l’appartenance de la Loire-Atlantique à la nation bretonne. Le Château des Ducs de la Bretagne qui est à Nantes est l’un des exemples concrets des vestiges de la culture bretonne au cœur de la Loire-Atlantique.
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Un « avis défavorable » de la part du premier ministre
Les mots de Jean-Marc Ayrault ont été clairs. Il n’est pas question de réunification de la nation bretonne, ou plutôt on ne doit pas prendre des bouts de régions, ou des départements et de les rattacher à d’autres régions. D’après lui, l’idée serait plutôt de regrouper certaines régions. Il serait plutôt favorable pour garder les « grandes métropoles fortes » et se tournera plutôt vers la suppression des petites couronnes parisiennes.
Des propos qui ont eu des vagues de réactions de la part des militants de la réunification. Certains d’entre eux accusent le premier ministre de vouloir perpétuer cette volonté des jacobins de casser la dynamique bretonne, et de poursuivre la débretonnisation de la Loire-Atlantique.
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