Nouveau contrôle technique : ce qui a changé !

Le contrôle technique est un examen périodique obligatoire depuis 1992. Il concerne principalement les engins automobiles ayant moins de 3,5 tonnes. Dans le souci de renforcer la sécurité routière, de nouvelles règles ont été établies et elles doivent être respectées à tout prix. Nous vous proposons un aperçu sur tous les détails du nouveau contrôle technique.

Le nouveau contrôle technique : plus de points de contrôle

L’ancien contrôle technique se basait sur 123 points de contrôle. Le nouveau en vigueur dispose de 134 points bien définis. De plus, les défaillances possibles ne sont plus au nombre de 410, elles passent désormais à 610. Elles sont classées en trois différents niveaux de défaillance ; il s’agit des niveaux « mineur », « majeur » et « critique ».

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Dans l’ancien contrôle, on distinguait seulement deux avis ; il peut être favorable ou défavorable. Les défaillances en question peuvent être liées à l’état de la carrosserie, au bon fonctionnement de l’échappement ou à l’état des pneus.

Si au cours du contrôle technique, les experts notent 139 points de défaillances mineures, la contre-visite n’est pas obligatoire. Par contre, si les défaillances majeures remarquées sont de 342 points, la contre-visite est obligatoire. Si 129 points de défaillances critiques ont été remarqués, la contre-visite s’impose au propriétaire de la voiture. De plus, l’engin sera immobilisé.

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Avec l’ancien contrôle, le propriétaire du véhicule ayant reçu un avis défavorable a deux mois pour réparer son engin. Cela n’est pas plus le cas avec le nouveau contrôle technique à Nanterre. Seules les défaillances mineures et majeures autorisent le conducteur à effectuer la réparation de sa voiture dans un délai de deux mois. En cas de défaillances critiques, la réparation doit être effectuée dans un délai de 24 heures.

Les amendes prévues par le nouveau contrôle technique

Si le délai de réparation n’est pas respecté, le propriétaire de la voiture s’expose à une amende si un policier remarque, lors d’un contrôle routier, qu’il roule sans un contrôle technique à jour. Cette amende est de 135 euros, mais elle peut monter jusqu’à 750 euros si le payement n’est pas fait à temps.

De plus, la carte grise du véhicule peut être confisquée. Une fois que le contrôle technique sera effectué, un duplicata de la carte grise vous sera délivré. Si vous décidez de revendre votre véhicule sans un contrôle technique à jour, l’acheteur ne pourra pas établir une nouvelle carte grise auprès de la préfecture.

En cas d’accident, il est également possible que votre assurance refuse de vous indemniser. Toutefois, les dommages que vous causez à un tiers lors d’un accident seront toujours couverts.

Une augmentation du prix du nouveau contrôle technique

Le temps du nouveau contrôle technique est plus long. Avec l’ancien contrôle, les experts passaient 15 minutes sur chaque véhicule. Ce temps a pratiquement doublé avec le nouveau contrôle. Par conséquent, le prix du contrôle va aussi augmenter pour compenser le temps que les experts doivent passer sur un véhicule pour vérifier chaque point.

Les centres de contrôles effectuaient l’opération pour un budget compris entre 50 et 80 euros. Mais actuellement, ce prix pourra osciller entre 50 et 80 euros pour les véhicules à essence. Les propriétaires de véhicules à diesel devront payer entre 50 et 85 euros. Quant aux conducteurs de véhicule au GPL, le prix du contrôle oscillera certainement entre 80 et 120 euros.

Dans quel centre passer le contrôle technique ?

En France, on compte plus de 4 800 centres. Toutefois, le contrôle technique doit être fait dans un centre agréé pour être valide. Il n’est pas non plus nécessaire que le contrôle se déroule dans le département d’immatriculation de la voiture.