Les premiers migrants de Calais arrivent en Bretagne
La triste réalité de la vie est que de nombreuses personnes vivent mal dans leur environnement d’origine et se retrouvent obligées de se déplacer pour aspirer à une condition meilleure. La migration peut ainsi s’entendre comme le déplacement volontaire d’individus ou de populations d’un pays pour un autre ou d’une région à une autre. A ce phénomène sont rattachées des causes diverses notamment : les raisons économiques, politiques ou culturelles.
Se retrouver dans la position de migrant n’est pas une situation facile à vivre étant donné qu’il est possible de faire face à du rejet provenant des autres. En général, les migrants sont considérés comme des imposteurs et se voient attribués toutes sortes de notions péjoratives. Or, bien que la migration soit d’abord volontaire, les raisons qui poussent à partir sont le plus souvent assez contraignantes pour que ces derniers puissent supporter le regard misérable des gens plutôt que la tranquillité dans leurs pays d’origine.
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Plan de l'article
La migration en Bretagne
La Bretagne se transformera une fois encore en foyer d’accueil pour près de 600 migrants qui vivent actuellement à Calais. C’est un site qui a été mis en place par le gouvernement afin d’offrir un certain refuge à tous ces migrants qui entrent massivement en France chaque année. Dernièrement considéré comme une jungle, Calais qui est le plus grand bidonville en France se verra évacué d’ici peu.
Le processus d’évacuation s’étendra sur une semaine probablement, le but étant de rediriger les migrants vers les Centres d’Accueil et d’Orientation. Dès lors, on s’attend à ce que la Bretagne reçoivent environ 600 migrants provenant de cet énorme étendu (une dizaine d’hectares) où la vie devenait de plus en plus impossible.
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Bien que les informations officielles sur la question restent difficiles à trouver, il est d’ores et déjà connu que les évacuations se feront progressivement au bout de la semaine. Les migrants partiront alors de Calais dans des bus, puis seront départagés à travers plusieurs centres d’accueil sur tout le territoire.
La réaction des autochtones
Comme nous l’avons souligné plus haut, la réaction des habitants originaires du lieu d’accueil n’est pas forcément favorable face à une situation de migration; tandis que certains sont pour le fait de recueillir des gens à mal de logement et de situation sociale, d’autres sont totalement contre. Les deux parties ont souvent des arguments qui soutiennent leur opinion par conséquent, ceux ci se déploient de temps en temps pour soutenir leur point de vue.
En Bretagne, ceux qui sont opposés à l’idée de recueillir les immigrants ont manifesté contre cette transaction qui a bel et bien été effective. En fait, les premiers migrants ont été installés en Ille-et-Vilaine précisément au Centre d’Accueil et d’Orientation de Cancale. Ce centre qui se situe à l’ancien hôpital de la ville avait reçu une cinquantaine de migrants la saison dernière et il compte en recevoir encore une soixantaine.
Les différents centres d’accueil
Bien que l’emplacement de certains centres d’accueil ait été révélé, la discrétion reste l’attitude que les dirigeants emploient suite aux multiples questions qui s’y réfèrent. Néanmoins, les migrants ont été déportés comme prévu et le gouvernement compte bien trouver des solutions face à cette situation qui met en rogne les anti-migrants du Fond National en l’occurrence.